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Vous ouvrez votre ordinateur un matin, vous tapez « service client » sur Google pour contacter une entreprise européenne. Et là, vous tombez sur une page remplie de contenus sponsorisés, de plateformes pas toujours fiables, et de conditions d’utilisation longues. Vous vous sentez un peu perdus ?
Pas de panique, on va décrypter ensemble ces fameux RGPD, DSA et DMA qui viennent chambouler les règles du jeu dans le numérique européen. Dit comme ça, ça peut paraître un brin technique, mais en vrai, vous allez voir : c’est bien plus simple qu’on ne le croit.
Vous voyez cette fameuse fenêtre qui s’affiche quand vous arrivez sur un site ? Celle qui vous demande si vous acceptez les cookies ? Avouez-le, la plupart du temps, vous cliquez sur “Tout accepter” sans vraiment lire. Pas de jugement, on l’a tous fait.
Mais ce petit geste banal, c’est justement grâce (ou à cause) du RGPD. Ce règlement impose aux plateformes de vous demander clairement votre consentement avant de collecter vos données. Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.
Le RGPD, ou Règlement Général sur la Protection des Données, est entré en vigueur en 2018. Son objectif ? Protéger les données personnelles des utilisateurs européens. Pas de jargon technique ici : concrètement, cela signifie que les entreprises doivent être transparentes sur ce qu’elles collectent et pourquoi.
Bon à savoir :
Astuce : Utilisez des outils comme « Privacy Badger » ou « Cookie AutoDelete » pour reprendre le contrôle sur vos données.
Et les entreprises dans tout ça ? Elles ont des obligations bien carrées : stocker les données en sécurité, prouver qu’elles respectent la règlementation européenne, et surtout ne pas jouer avec la confiance des utilisateurs.
Vous avez déjà vu passer une info bizarre sur une plateforme en ligne ? Un contenu douteux, une pub trop ciblée, voire une arnaque bien ficelée ? Le DSA (Digital Services Act) arrive justement pour faire le ménage.
Adopté par l’Union européenne en 2022, ce règlement vise à encadrer les services numériques et les responsabiliser. Les grandes plateformes comme Google, Facebook, Amazon (oui, les poids lourds du digital) doivent maintenant rendre des comptes.
L’idée ? Protéger les utilisateurs européens, assurer la transparence des contenus en ligne, et limiter la propagation des contenus illégaux.
Concrètement, ça change quoi ?
Petit clin d’œil : Vous pouvez même refuser les algorithmes de recommandation basés sur votre profil. Oui, ça existe enfin !
Bref, fini les grandes plateformes qui font leur loi sur internet. Désormais, elles doivent respecter des règles européennes claires.
Le DMA (Digital Markets Act), c’est la loi qui tente de rééquilibrer le marché entre les grandes entreprises numériques et les autres acteurs plus modestes. Un peu comme un arbitre dans un match entre une startup belge et Google.
Il est entré en vigueur en 2024. Son but est simple : empêcher les très grandes plateformes de verrouiller l’accès au marché. Vous savez, ces situations où vous êtes obligé de passer par une appli ou un service déjà préinstallé (coucou Google Search sur Android).
Les obligations imposées ?
En pratique :
Bonne nouvelle, non ? Le DMA encourage l’innovation, la diversité des services numériques, et surtout, il remet un peu d’équilibre sur le marché européen.